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Qu’auriez-vous fait si, ayant pour ambition ultime d’accéder à la magistrature suprême, vos six petites années passées au sein de l’opposition vous ont usé plutôt que grandi, et qu’après moult manœuvres vous n’arrivez toujours pas à arracher le gros lot car plus grands (ou plus forts) que vous auraient plus de chance de l’emporter dans une compétition normale?
Ajoutons qu’en plus, vous disposez pourtant non seulement d’un CV à faire pâlir d’envie beaucoup de vos pairs, mais aussi un ego surdimensionné qui vous empêche d’accepter de jouer les seconds rôles…
Pour réponse, alors que certains, étant incapables de supporter indéfiniment la frustration qui en découle, choisiraient de tout laisser tomber et de changer de métier, d’autres par contre prendraient leur mal en patience et continueraient de travailler sur le terrain, en attendant que le vent tourne en leur faveur…
Vital Kamerhe aurait-il fait tomber les masques ?
En Afrique, ce ne sont pas les moyens de prendre le pouvoir (ou d’y rester illégalement) qui manquent : coup d’Etat et la fraude électorale (ou » faux penalty » en jargon congolais) sont du nombre. Or il n’est pas donné à tout le monde d’organiser (et réussir) un » faux penalty » à volonté.
C’est pourquoi, à défaut de le faire soi-même, et pour une fois conscients de leurs limites, il en est qui optent pour collaborer avec ceux qui détiennent l’imperium… tout en étant officiellement dans l’opposition!
Quitte à faire la danse du ventre aux détenteurs de la mangeoire (pardon: pouvoir) et brouiller les pistes en même temps. C’est la formule « ne leur dites pas que je suis au pouvoir, ils me croient au sein de l’opposition ».
Au regard des derniers développements de l’actualité, le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a donc choisi le rapprochement avec le gouvernement.
Pour la forme il a déclaré avoir » choisi l’apaisement » sans que l’on sache s’il » apaise » le pouvoir en lui servant de crédit ou les millions de congolais …
Plus rusé que lui, tu meurs!
Déjà les premiers effets collatéraux sont là : son exclusion de la plateforme Dynamique de l’opposition et la démission de Jean-Bertrand Ewanga de ses charges du secrétaire général du parti le 30 août dernier.
L’édifice craque mais s’en émeut-il? Pour un homme ambitieux ou tout disciple de Machiavel, c’est du business as usual: on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs …
Avec un peu plus de 7% lors des présidentielles de 2011, à moins de fantasmer, au vu de la réalité sur le terrain, Kamerhe ne peut sortir vainqueur aux prochaines élections. La popularité d’Etienne Tshisekedi n’est pas une vue de l’esprit. Derrière lui, Moïse Katumbi est un autre obstacle difficile à franchir. Là aussi un autre combat perdu d’avance.
Que faire alors ?
Au regard de la Constitution actuelle, le chef de l’Etat est non partant pour un troisième mandat. L’ancien président de l’Assemblée nationale serait-il le prochain Premier ministre de la Transition et à terme le candidat de la Majorité Présidentielle (MP) aux échéances à venir ?
L’on sait qu’en Afrique, au nom du curieux principe selon lequel » l’on ne peut organiser les élections pour les perdre ensuite « , la Majorité au pouvoir, quoiqu’étant une minorité sociologique, aurait la chance de se succéder à elle-même. Par » faux penalty » interposé s’entend.
Question : en optant pour le dialogue national dans sa forme actuelle, sans préalables aucun, Vital Kamerhe a-t-il fait tomber les masques et retourné officiellement à la maison? A-t-il tenu à suivre les traces de Nguz Karli bond, l’ancien Premier ministre katangais ?
Dans ce cas, si le pouvoir lui est offert sur un plateau, qu’offrirait-il en retour? Serait-ce de se démettre après un mandat selon la méthode Poutine ou autre chose?
Alors qu’en soi déjà la politique n’a que faire de bons sentiments, dans un pays plombé par une crise morale sans précédent qui perdure depuis les années Mobutu à ce jour sans une voie de sortie possible à l’horizon, la politique en RDC est un sport où les grands écarts, les reniements, l’opportunisme et la roublardise triomphent dangereusement.
La Troisième voie : faire partie de « l’opposition proche du pouvoir « ?
En Afrique, face aux pouvoirs qui ont pour règle la pratique de l’arbitraire, d’une manière générale les oppositions ont choisi (avec un succès mitigé) de se tenir loin du pouvoir tout en espérant une alternance.
Mais sur le continent Noir ceux qui gagnent les élections (quels qu’en soient les moyens) gagnent en même temps tout : la mangeoire, les honneurs et le prestige, l’immunité, presque tous les droits (et peu de devoirs), sans parler de nombreux avantages, comme celui d’opprimer les populations, ou d’user et d’abuser des média publics et des lois.
En même temps, ceux qui perdent les élections perdent en même temps tout : leur dignité (souvent), leur liberté (parfois), leurs droits, comme celui de s’exprimer sur les média publics … devenus propriété des auteurs du » faux penalty « , et tout avantage, etc.
Aussi, la perspective de faire l’opposition est déplaisante à 90% … d’opposants congolais car moins » rentable » et donc synonyme du bénévolat! Ainsi comme des balles de ping-pong ils vont et viennent (officiellement ou officieusement) entre le pouvoir et les plateformes d’opposition. Ils sont » opposants le jour et membres de la Majorité la nuit « , vivant des informations qu’ils apportent à ceux qui les payent à la manière des journalistes pigistes !
A défaut d’être des opposants, ils sont en réalité … en mission au sein de l’opposition, envoyés par le pouvoir afin de l’affaiblir et la noyauter.
Les observateurs impartiaux qui ont suivi la carrière politique en demi-teinte de Vital Kamerhe reconnaitront qu’il avait choisi dès le départ une stratégie étrange: opposé à toute union de l’opposition et plus agressif à l’endroit de ses pairs opposants que face au pouvoir qu’il était pourtant sensé combattre en premier lieu.
Il n y a qu’à lire les titres des journaux et sites d’informations ci-dessous pour voir que ce n’est pas le régime qui a changé mais l’intéressé lui-même qui change des points de vue.
» Pour que [le président] Kabila change de Constitution, il devra marcher sur mon cadavre » (site web CongoIndependant.com du 8/5/2014)
« Vital Kamerhe promet de mobiliser le peuple pour exiger le départ de Kabila « (Jeune Afrique du 27/1/2016)
« Joseph Kabila veut nous tendre un piège « (Jeune Afrique 7/7/2015)
» Vital Kamerhe change de ligne pour jouer la carte de l’apaisement » (Jeune Afrique du 17/8/2016)
Serait-ce que celui qui déclarait au site web Afrikarabia le 17/10/2014 que » nous devons éviter d’être une opposition qui dit » non » à tout » a trouve le moment approprié d’abattre ses cartes en devenant un opposant qui dit » oui » à tout?
A SUIVRE
Olivier Kalala a dit:
L’OCCUPATION TUTSI OU LA TROISIEME COLONISATION DE LA RDCONGO
La République Démocratique du Congo, en tant que communauté des personnes ayant une histoire commune doublée d’une volonté inextricable de vivre ensemble, aurait pris une dimension étatique lors de la réunification des empires, royaumes ainsi que d’autres entités tribalo-ethniques organisées et identifiées dans l’espace ainsi délimité et défini, qu’on appela: l’Etat Indépendant du Congo, en sigle “EIC “.
Issu de la fameuse conférence de Berlin, dont le mobile était le partage de l’Afrique, pour l’exploitation de ses richesses et la croissance du pouvoir de l’occupant. Cette entité géographiquement ainsi déterminée, deviendra plus tard une propriété privée du Roi Belge Léopold II, qui fut le fondé de pouvoir de la haute finance de l’époque au Congo-Kinshasa.
Le statut existentiel de L’EIC serait d’une courte période, allant de 1885-1908. La haute finance de l’époque était également impliquée dans ce processus comme commanditeur de l’expropriation de nos richesses, contexte historique oblige ! Nos calvaires, certes ne datent pas d’aujourd’hui.
L’EIC, tel que constituer, était soumis à une exploitation inhumaine et impitoyable, qui résulterait aux multiples atrocités affligées aux peoples autochtones ainsi rassemblé, Le premier Génocide des congolais aura lieu, nos brochures d’enseignement de l’histoire en parlent de manière superficielle, et ce par ignorance, omission volontaire ou tout simplement effet du syndrome de Stockholm ?
Il est très crucial de noter qu’à cet époque une identification des ethnies et tribus fut conduite sous les auspices du gérant du domaine, nous citons : le Roi Léopold II, et il n y aurait pas eu une seule ethnie identifiée sous la dénomination de Tutsi ou Banyamulenge, parmi le répertoire ainsi constitué.
Il est établi que, les Tutsi originairement sont venus du Rwanda et plus lointain vers la corne de l’Afrique. Le Rwanda, cependant faisait parti de la domination coloniale allemande.
Par manque d’intérêt économique causé par l’absence des richesses exploitables, ce dernier se débarrassera du fardeau colonial en faveur de la Belgique, dont le sous- sol ne possédant aucun minerai naturel. Cependant, aujourd’hui sous les astuces criminelles, ce dernier émerge comme exportateur mondial des matières premières dont on ne trouve nullement dans son sous-sol. Et ce n’est point un secret de polichinelle que ses exportations proviennent du sous-sol de la RD Congo ! Allons-nous comprendre quelque chose ?
En 1906, Léopold II rétrocéda ses droits de gestion à l’Etat Belge, ipso facto l’Etat Indépendant du Congo deviendra une colonie du royaume Belge, sous une nouvelle dénomination du Congo Belge, celle ci durera de 1908-1960.
Notre sujet de préoccupation serait d’apporter une chronologie historique sommaire, de faits justifiant la venue, de la présence Tutsi sur le territoire du Congo Belge et de ses implications à long terme jusqu’à ce jour.
La vérité historique indéniablement établie, est que les Belges n’ont jamais trouvé les Tutsi dans les espaces organisés ethniquement selon les traditions d’avant la colonisation, qui sous la volonté européenne constituèrent plus tard ce que fut L’Etat Independent du Congo.
Les ouvrages historiques sur Les Grandes immigrations en Afrique centrale font l’objet d’une destruction délibérée et méchante de la part de l’intelligentsia Tutsi, afin de leur permettre une nouvelle rédaction et orientation historique falsifiée, biaisée pour le besoin de la cause, tel est le cas aujourd’hui ,de certains écrits fortement médiatisés ,suggérant que nos hôtes-voisins de l’autre cote de la Ruzizi vivaient au milieu de nous de siècles durant!
Supposons que cette assertion soit historiquement imaginable, il est à noter que le Congo en tant qu’entité organisée n’a pas plus de deux siècles d’existence, et il est quasiment difficile de tracer leur arbre généalogique sur l’ensemble de notre territoire comme il en des autres composantes. Et un fait de plus le syllogisme Banyamulenge est de récente création à partir de 1982.
La question fondamentale serait de savoir : D’ou vivaient-ils? Et D’ou sont-ils venus? Ethnologiquement parlant ,il n y a aucune indication d’une quelconque ethnie, tribu, empire ou royaume Tutsi ou Banyamulenge ayant existait dans les espaces ainsi découverts, qui se constituaient de la manière ci-après: Un pouvoir traditionnel organisé, une population définie, un territoire délimité et enfin une histoire commune par excellence, je cites de manière non exhaustive: Les Kubas, Les Tshokwe, Les Bashi, les Banande, Les Baluba, Les Kongo, Les Lunda, les Batabwa, Les Tetelas, Les Mongos, Les Lokeles, les Bafulero, Les Rega, Les BaKusu, Les Babangubangu, Les Babembe etc. qui formeraient plus tard le Congo actuel ayant en son sein un pléthore de plus de quatre cents ethnies ayant en commun de spécificités qu’on ne trouveraient nulle part chez les tutsi.
J’ai vécu au Rwanda, au Burundi et à l’est de notre beau et riche pays depuis 1975 jusqu’ à la guerre de l’invasion, témoin oculaire et rescapé du génocide perpétré par nos occupants, nos cimetières sont remplis de ceux d’entre nous qui ont osé dénoncer la duplicité Tutsi.
Il est étonnant de constater que seuls les Tutsi / Banyamulenge parleraient une langue d’origine étrangère le Kinyarwanda, et la simple logique déduit qu’en parlant le Kinyarwanda pour ce cas d’espèce l’on appartient à ce groupe linguistique, car il n’existe pas le Kinyamulenge ni le Kitusti non plus! Quel contraste d’avec les us et coutumes établis en Afrique ? Est-ce que les colons belges auraient-ils commis délibérément une tel omission?
Depuis les temps mémoriaux, et ce, universellement reconnu que la langue et dialecte en usage dans un espace socio-geographique déterminerait la dénomination par excellence de ses natifs usagers, c’est -a -dire: les Allemands parlent l’Allemand, les Français le Français, les Burundais le Kirundi (proche du Kinyarwanda et vice versa),les Rwandais le Kinyarwanda, Les Zulu le Zulu, Les Bavira Kivira,Les Bafulero Kifulero, les Suthu le Suthu, Les Xosa le Xosa, ainsi de suite , et avec quelque exception prêt: ne parlent point une langue qui n’est pas la leur.
La venue Tutsi coïncide avec la grande entreprise Belge d’exploitation d’immense gisement des minerais et autres richesses découverts au Congo , qui exigerait une main d’œuvre servile, et la problématique d’espace habitable au Rwanda s’imposait suite à une démographie galopante, ces faits sociaux motiva les Belges à effectuer la transplantation extra frontalière de Tutsi vers la fin de deux Guerres mondiales au Congo Belge, afin de répondre à la demande croissante de certains produits et minerais exploités au Congo Belge, ce serait les premières vagues de Tutsi au Congo-Belge.
Durant les années cinquante, comme conséquence d’une gestion belge discriminatoire à l’endroit des Hutus majoritaires au bénéfice des Tutsi minoritaires, ces derniers jouissant de tous les privilèges , suivie également avec l’émergence du Réveil Africain conduit par Kwame Nkruma et autres leaders africains de l’époque, un groupe de missionnaires catholiques d’origine Hutu rédigea le Manifeste Hutu, qui serait un document de revendications de leurs droits légitimes, contre les inégalités séculaires entretenues par proxy par les colons belges, ce dernier aboutira à la Révolution Hutu.
Comme toute transformation sociopolitique basée sur la suprématie ethnique, les atrocités seront commises, et le système hégémonique Tutsi se désintégra avec comme conséquence inéluctable le chemin de l’exile pour la grande majorité d’entre eux. Leur afflux sera fortement remarquable au Congo Belge, au Burundi, en Tanzanie, et en Ouganda qui constituent les pays limitrophes.
Le Tutsi Power en décadence, mettra en place une stratégie dite de “cancrelats”, ils se décidèrent désormais d’agir comme les cancrelats en Kinyarwanda “INYENZI”, afin d’infiltrer le système de leur pays d’accueil pour assurer leur retour éventuel aux pays de mille collines. Historiquement, l’origine lointaine de l’occupation tutsie se situerait à cette époque, et cette époque caractérise la deuxième grande vague de Tutsi au Congo-Kinshasa.
Accueillis comme demandeurs d’asile fuyant la persécution du Pouvoir Hutu, sous la direction de Grégoire Kayibanda, ce dernier qui a su mettre fin à la monarchie tutsie en établissant la République Rwandaise ; et la troisième vague aura lieu avec l’ascension au pouvoir du feu Président Juvénal Habyarimana.
A priori, la présence de Tutsi refugiés quasi insignifiante ne constituait pas une menace proportionnellement à la puissance numérique des autochtones congolais, ni à son espace habitable et exploitable assez vaste pour contenir nos hôtes, et c’était sans compter avec la détermination farouche des INYENZI comme ils s’appelèrent eux- mêmes.
De manière assez ambiguë, sous l’instigation belge, Mr. Barthelemy Bisengimana Rwema un refugié d’origine tutsi se retrouverait Directeur du cabinet du feu Président Mobutu, qui était lui- même un agent à la solde des colons. (Référence, la mort de Lumumba).
Le réseau tutsi commença à se constituer progressivement au travers tous les rouages de l’Etat Congolais , sans éveiller la méfiance congolaise tout en ayant leur pilier au sommet de l’Etat, le reste ne fut qu’une question de temps et de persévérance. Ils bénéficieront ainsi d’un octroi massif illégal de la nationalité Congolaise.
Bisengimana Rwema, à su par son génie criminel inspirait du Nazisme manipulé Mobutu pour designer Kengo wa Dondo comme procureur général de la République. Ce dernier issu d’un père d’origine polonaise, serait le pilier juridique de son ethnie maternelle, car née d’une mère tutsi.
Aujourd’hui toutes les institutions de la République et postes clefs et stratégiques (armées, police, sécurité et entreprises paraétatiques) sont sous contrôle de ce lobby, par ailleurs minoritaire au sein de la mosaïque sociologique congolaise, une emprise digne de mauvaise foi destructive et tentaculaire.
Les vrais coordonateurs du lobby Tutsi ne sont pas connus du grand public, ceux notamment actifs sont de simple mandateurs a l’instar de Kengo wa Dondo, Vital Kamerhe, Ruberwa Azarias, Bizima Karawamungeri, Hyppolyte Kanambe etc. Nous sommes très naïf à cet égard. La chanson populairement répandue : YA TSHITSHI ZONGISA YE NA RWANDA, en est le reflet, et à moi d’enchérir : BANA YA BAKOLO MABELE TOZONGISA BANGO NA RWANDA !
Lors des élections des années soixante dix, le recensement national prévu à ce sujet était suspendu dans l’ancienne province du Kivu ,suite à l’afflux massif et suspect des sujets tutsi dans cette province, les tutsi vivant au Rwanda ont bonnement traversé les frontières communes pour se faire enrôler, et compte tenu de la déliquescence du système Mobutu, qui facilitait l’accès à la carte d’identité de manière frauduleuse, abusive sans contrôle ni investigation, qui de surcroit donner droit de nationalité au propriétaire.
Plus grave encore, un étranger à peine débarqué en RD Congo (Zaïre à l’époque) pouvait du jour au lendemain se prévaloir de la nationalité Zaïroise, cette gestion calamiteuse est au fait à la base de nos malheurs actuels, car parmi les qualités du leadership il y a entre autres: La Prévoyance dans la gestion de la chose publique, le control de la population était presqu’inexistant sauf pour ce qui constituer une menace au régime.
La morphologie tutsi et leur absence totale d’intégration sociale joua en leur défaveur, c’est- à -dire une présence massive était facilement remarquable et suscitait des interrogations, et peu après, Le Président Mobutu révoquera sa décision anticonstitutionnelle d’octroi en masse de la nationalité aux refugiés tutsi, ce qui engendra leur colère, et une correspondance à cet effet sera adressée au Secrétaire General de l’ONU vers Juin 1981, dénonçant cette décision, tout en stipulant leur autonomie sur les territoires congolais de l’Est occupés actuellement par leur différente rébellions. (Référence: Mr. Honore Ngbanda, Crimes Organises en Afrique Central)
Sur le plan politique, Bisengimana Rwema et Rwakabuba Shinga (première génération des occupants ayant une influence politique) à l’époque joueront un rôle déterminant, comme rétribution leur progéniture occupe des postes clefs sous le régime du proconsul tutsi Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila. Le passé constitue est un rétroviseur du présent, et le présent le miroir du future.
Cependant sur le plan économique et financier, il y aura un certain Mico de son vrai nom Micomyiza, ce dernier avait fait une alliance d’intérêt en épousant l’une des cousines du feu Nguza Karl I Bond, à l’époque Directeur du Bureau Politique du MPR ( Mouvement Populaire de la Révolution), comme dans tous les cas le mariage de convenance ne dure jamais, mais l’homme était parvenu à hisser très haut leur hégémonie. Ngezayo faisait partie de ce lobby financier ayant une puissance économique et tant d’autres qui ont pris la relève.
Mico ayant le monopole de la communication satellitaire (Télécel) jouera un rôle déterminant sur les écoutes téléphoniques lors la guerre de l’invasion.
Tandis que sur le plan religieux , Monseigneur Gapangwa, Évêque à la diocèse d’Uvira dans la Province du Sud Kivu, était très actif dans la coordination et financement au travers un réseau complexe lié aux multiples actions sociales de l’Eglise, il orchestra la mort de deux Évêques Congolais, notamment: Messeigneurs Muzalirwa et Kataliko et d’une trentaine des sœurs et prêtres catholiques essentiellement originaires du Sud et Nord Kivu, parce que ces derniers dénonçaient le danger que posait l’hégémonie tutsi au travers leurs sermonts religieux. Que notre mémoire collective n’oublie jamais ces vaillants compatriotes combattants de la liberté.
Quant à Muller Ruhimbika, patron d’une Organisation Non Gouvermentale dénommée Groupe Milima, qui avait sa direction générale à Uvira, jouera également un rôle de premier plan sur terrain pour l’accomplissement de leur projet au Congo en termes de logistique. Ceux d’entre nous qui ont vécu à Uvira savent de quoi je fais allusion.
Cette nomenclature n’est pas exhaustive, mais cependant, constitue une illustration de leur efficacité et diversité structurelles d’infiltration, qui inexorablement conduisaient à une ascendance lente et sure.
Quant a l’armée, la magistrature, le milieu académique et tant d’autres n’étaient pas non plus épargné, enfin la RD Congo sous la toile d’araignée Tutsi (dixit Honore Ngbanda).
Le Tutsi Power est un système tentaculaire dont le répercusseur n’est autre que Paul Kagame qui est un stratège cynique de la violence sous toutes ses formes.
Il est cependant important d’indiquer que sans le soutien complexe de certaine grande puissance dont notamment les USA, La Grande Bretagne, Le Canada etc. cette œuvre dominatrice ne pouvait se réaliser.
Paradoxalement, il nous faut nous fier à ceux la même, qui sont à la fois complice et géniteur lointain de notre déchéance en tant que nation.
Pour palier à l’insuffisance d’une autorité traditionnelle tracable au Congo à l’instar de toutes les autres ethnies et tribus congolaises, cette carence engendrera la revendication d’un espace territorial pour l’établissement de cette dernière.
L’histoire démontre qu’ils étaient éparpillés parmi nos frères Bafiluro, Bavira, Babembe, Banande, etc. Jusqu’ à ce jour, c’est dans ces contrées de leur accueil qu’ils font subir à nos compatriotes les affres tentaculaires d’une occupation coloniale moderne, avec de ramifications sur l’ensemble du territoire nationale, que les congolais à tant sous estimé, vue leur puissance numérique insignifiante en RD Congo, erreur fatale, car le Tutsi Power est inspiré du model Juif, qui du reste se fonde sur La Puissance Militaire basée sur la violence impitoyable, en somme une machine de destruction massive !
Ce qui par ailleurs justifie, la destruction de nos forces armées et l’assassinat de nos vaillants responsables militaires, car sans armées républicaines, il nous serait quasi difficile rétablir notre dignité aux cotes de ses vautours.
Réfléchissons tous ensemble ; Comment un peuple ayant vécu plus d’un siècle sur un espace donné est incapable de situer son repaire généalogique ? A moins qu’il y ait eu une catastrophe naturelle, ce qui n’est pas d’ailleurs le cas. Vital Kamerhe et autres en sont incapable…
C’est une supercherie du siècle, de vouloir accéder à une appartenance nationale par la ruse, le génocide et autres actes inhumains, Ce qui est moralement, politiquement, sociologiquement, culturellement et spirituellement répréhensible et inacceptable.
Malgré leur présence massive et militairement soutenue en RD Congo par un lobby international très efficace, ils ne parviennent toujours pas à avoir les élus provinciaux, et au niveau national avec deux parlementaires, cette faiblesse en elle-même est une preuve irréfutable de leur appartenance au Rwanda.
Leur nature cachotière, hypocrite et introvertie, et leur rejet total d’ intégration sociale par ailleurs trop limitée pour le besoin de la cause, comme c’est le cas avec un certain Alexis Tambwe Mwamba marié à une tutsi pendant qu’il était Président Délégué General à la SOMINKI, ce qui expliquerait par ailleurs son soutien indéfectible à la cause Tutsi et sa présence dans les gouvernements de ce pouvoir d’occupation (suivez le parcours lézardé de cet homme politique congolais et vous en serez convaincu) et ils bénéficieront assez largement de telle alliances, pour ne citer que ce cas parmis de milier d’autres. Kengo wa Dondo et Tambwe wa Mwamba sont toujours aux affaires au service de leurs maitres par alliance !
Plus de cinq décennies, rares sont à compter au bout des doigts les alliances interethniques entre les tutsi d’avec les autochtones congolais, leurs us et coutumes sont traditionnellement maintenues au prix du sacrifice suprême, cette absence de mixage est le reflet du sentiment profond pour maintenir la pureté d’une ethnie considérée culturellement supérieure.
Certes, notre hospitalité légendaire, naïvement irresponsable, et notre contact de proximité frontalier contribueront à l’amnésie collective du danger permanent, un leurre et mirage d’une puissance numerique
Universellement, il appartient à chaque pays de régir souverainement toute matière migratoire et ce, en respectant les droits fondamentaux humains. Pour le cas d’espèce, la procédure légale telle que prévue par la constitution n’a pas été suivie, suite à la megestion qui caractérisait le régime Mobutu.
Ayant parvenu à asseoir leur influence, convaincus qu’ils sont dans un pays ou coulent le lait et le miel ils se sont ravisés d’un retour définitif, d’ou la naissance des ambitions politiques démesurées, facilitées par le manque du leadership visionnaire à la tête de l’Etat Congolais, ce malgré, les signes indicateurs d’un complot ourdi contre toute une Nation et son Peuple.
Le succès expansionniste Tutsi en Ouganda, précipitera la chute de l’hégémonie Hutu au Rwanda.
A cet instant, les Tutsi installés au Zaïre (RD Congo), triomphalement rentreront au bercail, c’est – à -dire à la terre d’origine, qui est le Rwanda.
Lors de ce retour précipité par le cours des évènements, ils emporteront tout ce qui pourrait l’être.
Ayant, durant les guerres d’invasion de l’Ouganda et du Rwanda, contribué par leur soutien logistique, financier et en ressources humaines (homes de troupes pour le combat), ce qui était par ailleurs un secret de polichinelle, cette victoire était également la leur, les Tutsi de la diaspora vivant en RD Congo.
Du fait de leur retour massif aux sources ancestrales, il faut noter un fait pas anodin mais révélateur d’un sentiment profond d’allégeance patriotique ; ILS JETTERONT AUX DIFFERENTS POSTES FRONTALIERS LEURS CARTES D’IDENTITES CONGOLAISES FRAUDULEUSEMENTS ACQUISES (j’ai fait mention de l’acquisition facile et corruptible de ce document national).
Ce retour inopiné mettra le General Paul Kagamé dans tous ses états, ce dernier intimera l’ordre a ses compères Tutsi de regagner le Zaïre (RD Congo actuel), et de renchérir ; Notre mission n’est pas encore accomplie en RD Congo, De quelle mission parlait-il à ses compatriotes? Le vice gouverneur du Sud Kivu, en compatriote éclairé payera de sa vie comme tant d’autres pour avoir compris en son temps l‘imminent danger d’extinction de tout un people.
Sur leur chemin de retour forcé au Zaïre (RD Congo actuel), comme conséquence d’un départ précipité et triomphaliste, ils trouveront leurs biens aux mains des autochtones, du processus de la revendication de ces biens naitra un conflit ouvert entre les autochtones et les Tutsi refugiés, le pouvoir affaibli et inexistant de Mobutu était incapable de gérer la situation, qui était également accentué par la présence de refugiés Hutu dans cette partie du pays, et les enjeux internationaux y afférents.
Les Tutsi, stratégiquement, et militairement émus par leur victoire au Rwanda et en Ouganda, trouveront un prétexte pour accomplir leur dessein de velléités hégémoniques en RD Congo, en donnant un coup de massue au Peuple Congolais, et ce, avec la complicité tacite de la communauté internationale, ainsi le très hospitalier peuple Congolais payera un lourd tribut.
Une rébellion sera déclenchée par les soi-disant Banyamulenge, Tutsi d’origine Congolaise, Congolais d’expression Tutsi, une appellation pléthorique incohérente, ayant comme mobile la revendication de leur nationalité, et ce après une cohabitation pacifique de plus de cinquante ans. Etait-t-il recommandable et rationnel de prendre les armes pour revendiquer un statut civique dont vous êtes bénéficiaires tacite depuis de décennies ?
Cependant, la présence Tutsie en RD Congo était acceptée, et tolérée ce malgré leur total désintéressement d’intégration socioculturelle.
Personne au sommet de l’Etat Zaïrois ne prendra au sérieux une telle menace, à l’exception bien attendu des victimes autochtones et quelques consciences patriotiques, qui sonneront la sonnette d’alarme, et ayant la volonté mais sans moyens et pouvoir réel d’affronter cette menace d’extinction qui nous engloutira tous plus tard sous une domination de la minorité Tutsi, et les voies d’exile et de l’enfer s’ouvrirent pour de millions de Congolais, comme c’est fut leur cas dans les années soixante.
L’étape actuelle est cruciale et déterminante pour l’apogée Tutsi en RD Congo, nous sommes devenus par ce fait probant un Peuple sous domination étrangère similaire à l’occupation Belge.
La première colonisation était celle de Léopold II avec son Etat Independent du Congo (EIC), La deuxième colonisation sous la tutelle du Royaume Belge, et enfin la troisième colonisation qui est dans sa phase finale de matérialisation ; L’occupation Tutsie et la destruction de la RD Congo en tant que Nation.
Le feu Président Mobutu, de manière prémonitoire de son vivant, déclara, je cite: “APRES MOI C’EST LE DELUGE”.
Etait-il conscient de ses dires ou c’était le désespoir d’un pouvoir décadent? Etait-il partie prenante à ce complot? Plusieurs interrogations demeurent sans réponses unanimes.
La réalité indéniablement vraie est que nous sommes devenus un proconsul du Rwanda, du statut d’un Etat indépendant, une autodétermination chèrement acquise au prix du sang de nos vaillants compatriotes que nous avions difficile à égaler.
Quel héritage léguerons- nous aux générations futures ? Est-ce Une colonie ou un Etat libre tel qu’il nous a été légué?
Aujourd’hui, le régime Tutsi du Rwanda dirige notre pays en tant qu’un proconsulat, l’hégémonie tutsie est dans sa phase de réalisation la plus cruciale, rappelons-nous que lors de la Conférence Nationale Souveraine, les délégués Tutsi soit disant Banyamulenge furent exclus de ce forum nationale, la raison était simple et justifiée, car étant étrangers au Congo-Zaïre.
De l’avis de tous, ils ne jouissaient pas de la qualité morale, ethnologique, historique et juridique dévolue au Zaïrois.
Pour renchérir, je cite le feu président LD Kabila : Je vous ai dit que ce sont des rwandais. Vous voulez que j’exprime cela en quelle langue pour que vous me compreniez que ce sont des rwandais ? Ces messieurs ont trouve de miel ici, qu’ils veulent revenir. Ils ne veulent pas quitter ce pays. Si seulement ils voulaient rester dans ce pays en respectant les autochtones, on les accepterait facilement, mais ils viennent en conquérants pour dominer tout le monde. C’est inacceptable. (fin de citation)
Pourquoi n’ont ils pas à cet époque pris les armes pour revendiquer ce qu’ils prétendent aujourd’hui être leur droit naturel le plus légitime? Les affres de l’occupation nous conduisent à une errance intermittente et continue qui doit être mis au profit d’un patriotisme responsable.
Cette occupation à l’instar de celle du bourreau Congolais Léopold II, Qu’un certain soit disant président de la République analphabète de faits historiques de la RD Congo remercia à titre posthume pour nous avoir colonisé, est un génocide de notre identité, de notre histoire, de nos langues, de nos traditions… Tout en espérant que ce rétrospectif historique avec ses vicissitudes puisse renforcer notre élan patriotique actif et responsable.
Olivier Kalala, Président UDPS-Western Cape. pdt@udpscapetown.org ou kntoumbha1@gmail.com
Afrique du Sud